Depuis des années, je m’efforce d’encourager un haut niveau de dialogue social. La qualité des accords signés sur des sujets cruciaux, tels que l’intégration des personnes en situation de handicap, les risques professionnels, la rémunération des salarié.e.s ou encore le temps de travail en témoigne.
Je suis convaincu que le dialogue permet d’accompagner positivement les évolutions sociétales et favorise la compréhension des questions d’intérêt commun susceptibles d’impacter le développement économique et social de l’entreprise.
Je suis convaincu que le dialogue permet d’anticiper, de réguler ou de préparer et d’accompagner positivement les évolutions sociétales. En tant que chef d’entreprise, je pense que le dialogue est profitable à chacune des parties. Il favorise en premier lieu la compréhension entre les différentes composantes sur des questions d’intérêt commun liées à l’ensemble des thématiques susceptibles d’encadrer et impacter le développement économique et social de l’entreprise.
Depuis près de 10 ans, nous signons en moyenne, et avec la majorité des organisations syndicales représentatives, 3 accords par an. Dès le début de la crise COVID-19, nous avons été l’une des premières branches à mettre en place un comité de crise paritaire. En 2022, les partenaires sociaux ont également créé le site internet dédié aux travaux portés par l’Observatoire des métiers de la branche afin de mieux faire connaître nos actions et la richesse de nos emplois. Ces exemples sont à eux seuls des marqueurs forts de la volonté partagée des partenaires sociaux de collaborer et de s’attacher à mettre en œuvre tout moyen utile et nécessaire pour accompagner les entreprises et les salarié.e.s de la branche. Cela prouve la qualité de notre dialogue et le dynamisme de la branche.
De mon point de vue, la qualité de notre dialogue social s’explique notamment par notre ambition commune de placer le développement des compétences, l’amélioration des conditions de travail et l’accompagnement de la transformation au cœur de notre action.
Les échanges sont très constructifs depuis plusieurs années. Les débats avec nos partenaires sociaux sont nourris, riches et en quelque sorte animés de la même volonté : trouver le juste équilibre afin d’apporter des réponses qui permettent d’agir efficacement pour accompagner la transformation de nos modèles d’affaires, protéger nos salariés, adapter les compétences et les process pour préserver les emplois ou encore attirer de nouveaux talents.
Chaque partie est dans son rôle, nous ne sommes pas toujours d’accord, mais in fine, je suis très fier de constater que nous trouvons très régulièrement un consensus. Nous misons sur l’écoute et la coopération.
Enfin, l’équipe constituant la Commission étant pérenne, elle installe depuis longtemps une relation de confiance et de transparence avec les parties prenantes. Il y a un réel respect, de l’écoute et une grande confiance qui, au fil des années, nous permettent de développer une approche que je qualifierai de co-construction.
Au-delà des thématiques récurrentes comme la révision de l’accord portant sur les rémunérations minimales conventionnelles, l’axe majeur est de favoriser l’attractivité de nos métiers.
Nos métiers souffrent, il est vrai, d’une forme d’invisibilité qui ne permet pas aisément aux acteurs et demandeurs d’emploi de nous identifier. Nous allons donc renforcer nos actions pour braquer les projecteurs sur ces emplois porteurs d’avenir ; notamment grâce aux outils développés par l’Observatoire des métiers des DCHD, en partenariat avec l’OPCO, tels que les études prospectives, les vidéos, les fiches métiers ou encore la politique formation et certification
Nous nous efforçons également d’affiner nos analyses et donc l’accès à de la donnée qualifiée afin de disposer d’une photographie précise de la situation de nos collaborateurs et de nos entreprises, notamment en matière d’exposition aux risques professionnels ou encore des pratiques en matière de formation et de rémunération. Une vaste enquête sera lancée dans les prochaines semaines afin d’établir un rapport économique et social très complet.
L’année 2024 devrait aussi être celle de la création de deux nouveaux CQP2 dédiés au métier de Technicien Conseils Hors Domicile permettant de faire reconnaître les compétences et savoir-faire nécessaires à l’exercice de ce métier très spécifique au sein de la branche.
Enfin, nous poursuivons le travail amorcé depuis plusieurs années pour continuer à protéger nos collaborateurs et nos entreprises avec une convention collective forte, moderne et évolutive. Des réflexions sont par exemple en cours sur la thématique du salarié proche aidant ou encore sur le Partage de la valeur.
1 (CPPNIC) Commission Paritaire Permanente de Négociation, d'Interprétation et de Conciliation de la branche des distributeurs conseils hors domicile (IDCC 1536).
2 (CQP) Certificat de Qualification Professionnel délivré par la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi (CPNE) de la branche.